Prix et distinctions

René Doyon reçoit une bourse de recherche Killam

René Doyon reçoit une bourse de recherche Killam

L’astrophysicien René Doyon, professeur au Département de physique de l’UdeM, directeur de l’Observatoire du Mont-Mégantic et directeur de l’institut de recherche sur les exoplanètes, reçoit une bourse de recherche Killam du Conseil des arts du Canada. Expert en astronomie infrarouge, M. Doyon se concentre sur l’élaboration d’instruments d’avant-garde pour des télescopes au sol et dans l’espace qui permettent la recherche et l’étude détaillée des exoplanètes, des planètes en orbite autour d’autres étoiles que notre Soleil.

M. Doyon fait partie de l’équipe qui a, en 2008, pris la première image d’un système d’exoplanètes. Avec son équipe de l’iREx, il occupe un rôle de leadership dans divers projets d’envergure internationale liés à la détection et à la caractérisation des exoplanètes. M. Doyon est notamment le chercheur responsable de NIRISS, l’instrument canadien qui se trouvera à bord du futur télescope spatial James Webb, le plus complexe et le plus puissant télescope spatial jamais construit. Il participe aussi à l’élaboration de SPIRou et NIRPS, deux instruments de haute précision dédiés respectivement au Télescope Canada-France-Hawaii (Hawaii) et au Télescope de 3,6 m de La Silla (Chili). Ces instruments permettront d’entreprendre des relevés afin d’identifier les planètes similaires à la Terre qui sont les plus proches, et aussi de déterminer la masses de plusieurs centaines de planètes qui seront découvertes avec le télescope spatial TESS de la NASA, lancé récemment. Ces planètes, rocheuses et à une distance de leur étoile qui leur permet d’être tempérées, seront des excellentes cibles pour NIRISS, qui permettra d’étudier plus en détail la composition de leurs atmosphères.

Avec les premières lumières de SPIRou cet été, celles de NIRPS en 2019 et le lancement de JWST au printemps 2020, les chercheurs de l’iREx, menés par M. Doyon, font un pas de plus dans l’atteinte de leur objectif ultime, qui est d’identifier les signes de vie hors du Système solaire. Beaucoup de travail attend encore M. Doyon et ses collègues dans les mois et années à venir. La bourse Killam offrira un support précieux en ce sens, en permettant à M. Doyon d’être dégagé de ses responsabilités d’enseignement et administratives pendant les périodes les plus intenses de la mise en fonction de ces nouveaux instruments.

Les bourses de recherche Killam du Conseil des arts du Canada offrent du temps de dégagement et ont pour objet d’aider des chercheurs de compétence exceptionnelle à mener des projets de recherche de grande envergure et d’intérêt général dans les disciplines des sciences humaines, sciences sociales, sciences naturelles, sciences de la santé, génie, ou les études unissant l’une ou l’autre de ces disciplines.

 

Source et plus d’information

Marie-Eve Naud
Institut de recherche sur les exoplanètes, Université de Montréal
514-343-6111, x 7077
naud@astro.umontreal.ca

 

Liens